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  • Du 13 au 15 janvier 2022 à Eurexpo Lyon, 12 candidats ont rencontré des jeunes des quatre coins de la France et découvert autrement des métiers qu’ils pensaient connaître. C'est une expérience qui les marquera sûrement plusieurs années et, le plus gros défi à travers leur « Entrepreneurship Challenge » a été de faire en 3 jours ce qui prend souvent plus d'une année.

    En effet, l’épreuve a demandé aux compétiteurs d'identifier un besoin, de trouver une solution, de la mettre en œuvre concrètement pendant la compétition tout en pensant au modèle économique, aux impacts et l'attractivité du projet. Un vrai défi ! Mais comme tous les autres métiers matérialisent leurs réalisations, il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même pour les entrepreneurs.

    L'épreuve Entrepreneurship Team Challenge en quelques mots

    L'épreuve a consisté à mettre les compétiteurs et compétitrices (en binôme) en situation réelle de lancement d'une activité : vente de produit ou service, répondant à un marché (besoins clients). L'évaluation porte notamment sur le caractère innovant de la solution proposée, les résultats obtenus (chiffre d'affaires, nombre de clients, impacts sociaux et/ou environnementaux) et leur durabilité (ex : viabilité du modèle économique), mais également sur la démarche économique et entrepreneuriale mise en œuvre, notamment l'analyse du besoin et du marché, l’organisation et l’esprit d’équipe.

    Les gens du nord ont du talent !

    Les Hauts-de-France ont une longue histoire partenariale et ont créé un solide écosystème régional et national ; l’organisation de ce concours a d’ailleurs été rendue possible grâce à la mobilisation des partenaires de soutien à l’entrepreneuriat étudiant, des professionnels de l’entrepreneuriat et des chefs d’entreprise :

    Cela fait de la région une terre de champions et pour preuve, dans cette compétition nationale Worldskills à Lyon 3 des 5 binômes de compétiteurs, qui ont dû démontrer l'étendue de leurs compétences et leur savoir-faire dans le domaine de l'entrepreneuriat, sont des Hauts-de-France. Et nous pouvons largement les féliciter car ils ont entièrement pris possession du podium !

    Les médaillés d’or ont d’ailleurs été mis à l’honneur et applaudis dans l’hémicycle régional à Lille le jeudi 17 mars 2022 ! Gageons qu’ils sont les 1ers d’une longue liste de champions de l’entrepreneuriat !

    © Photos : FlickR World Skills France

  • Entre 2020 et 2022, la France a été secouée par une crise sanitaire qui n’a fait qu’accélérer la transformation du monde professionnel déjà progressivement initiée à la fin des années 2010.

    Nous commençons à voir des pratiques, mises en place lors des différents confinements de 2020 et 2021, s’installer durablement dans certains secteurs. Citons notamment le télétravail, les réunions et les formations à distance, un engagement dans des formations, accompagnements ou projet plus sélectif, une « consommation » des offres beaucoup plus à la carte et une place plus importante que jamais donnée à l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

    La Pyramide de Maslow des entrepreneurs

    Les experts de l’entrepreneuriat se sont prêtés au jeu de se mettre dans la peau d’un·e entrepreneur·e en 2030 : l’outil de la « Carte d’empathie » a permis de cerner les besoins grandissants des entrepreneurs et de remettre à la conscience qu’ils renvoient tout simplement à ce que décrit Abraham Maslow dans sa pyramide.

    Les besoins primaires, partagés depuis des années perdurent. Les porteurs de projet ou entrepreneurs ont besoin de sécurité et, au-delà du besoin atemporel de sécurité financière, apparaissent plus précisément les craintes liées aux risques sanitaires, aux tensions sur les ressources naturelles ou encore liées au climat géopolitique.

    Depuis plusieurs années, les besoins secondaires se font de plus en plus ressentir. Il s’agit des besoins psychologiques et relationnels. Les porteurs de projet ou entrepreneurs expriment ainsi la nécessité d’être soutenus « psychologiquement » dans leur aventure entrepreneuriale. D’une part, par leur entourage proche mais aussi par une communauté de pairs, vivant comme eux la même expérience et donc pouvant les aider soit à garder le cap, soit à augmenter la voilure.

    Enfin, la notion de sens est de plus en plus prégnante dans le monde du travail autant que chez les entrepreneurs d’aujourd’hui ou en devenir. Le contexte mouvant et incertain, du point de vue même de la survie de l’humanité, couplé à une sensibilité accrue des nouvelles générations aux enjeux de développement durable amène un entrepreneuriat fortement porteur de sens.

    La carte d’empathie invitait les experts régionaux de l’accompagnement à la création/reprise d’entreprise à imaginer ce que l’entrepreneur·e pourrait penser ou ressentir, faire ou dire, voir ou entendre, craindre ou aspirer en 2030. Ils ont ensuite traduis cet exercice d’empathie en pas moins de 33 besoins qui, triés thématiquement, font ressortir particulièrement 7 notions :

    • Le sens : valeur personnelle, éco-responsabilité, mesure de l’impact, etc.
    • Le porteur dans sa dimension humaine : développement personnel, connaissance de soi, résilience, peurs, croyances, etc.
    • Le relationnel : lien, entraide, partage, feedbacks, management, fidélisation, etc.
    • Le soutien : famille, pairs, entrepreneuriat, psy, etc.
    • L’équilibre : vie pro et perso, santé mentale et physique, apprendre à faire des choix, etc.
    • Les moyens : matériels, financiers, admin et législative, infrastructures, phygital, matières premières et ressources, vision, perspectives, veille, connaissance marché/opportunités (PESTEL) , etc.
    • La sécurité : financière, cyber, gestion du risque, mutualisation, rentabilité, etc.

     

    Mettre la priorité sur le développement personnel de l’entrepreneur

    Si nous analysons la créativité dont ont fait preuve les experts régionaux du soutien à l’entrepreneuriat lors de cette journée de projection vers 2030, nous remarquons qu’ils mettent largement l’accent sur la prise en compte de l’humain dans l’accompagnement. En effet, sur les 18 packs « Accompagnement de l’entrepreneur en 2030 » imaginés :

    • 6 packs évoquent le développement personnel, la meilleure connaissance de soi, le développement de soft skills et l’empowerment ;
    • 5 packs proposent de la rencontre, de l’échange humain, de la communauté ;
    • 4 packs concernent la création d’entreprise en elle-même et, pour certains, une création en adéquation avec les valeurs et la RSE ;
    • 3 packs permettent une meilleure information, de la veille sur les tendances, les nouveaux modèles.
  • Avec 4 sites industriels implantés en France, en Belgique, à Dubaï et au Mexique et son siège social situé dans l’Oise, le groupe Saverglass est un groupe industriel français, partenaire privilégié des créateurs de marques et des plus grands noms des vins et spiritueux du marché. La qualité, l’excellence et la différenciation sont l'essence même de leur savoir-faire.

    Le groupe, qualifié notamment de grand export avec des produits principalement à destination des marchés internationaux, bénéficie d’un savoir-faire important mais finalement très empirique, dû au métier de verrier.

    Cependant pour continuer à réaliser des bouteilles exceptionnelles, et conserver son positionnement de leader sur le marché de bouteilles hautes gammes notamment de vins et spiritueux, le groupe Saverglass a choisi de placer l’innovation au cœur de sa stratégie.

     

     

    L’innovation comme levier de compétitivité

    En effet en 2019, le groupe a décidé d’intégrer la simulation numérique pour développer la simulation thermique de leur process. Un projet qui prend tout son sens au travers de l’appel à projet collaboratifs d’innovation Industrie du Futur  en Hauts-de-France dont le groupe a déjà été bénéficiaire.

    ''L’idée initiale était d’aller chercher de la compétence'' témoigne Frédéric Dupuis, Directeur R&D du groupe. ''L’appel à projet 2019 était une réponse tout à fait pertinente à l’idée de projet de base, et s’est révélé être un effet de levier pour le groupe. On a vu qu’on avait intérêt à élargir notre projet, notamment au travers de diverses discussions avec nos collaborateurs… Cela nous a permis d’aller plus loin, de construire un projet plus ambitieux, et de finalement travailler sur 4 axes.''

    L’appel à projet collaboratifs d’innovation Industrie du Futur  en Hauts-de-France a été une véritable pépite pour le groupe Saverglass, avec des résultats très positifs. Frédéric Dupuis a d’ailleurs souligné un impact non négligeable : ''avoir intégré une compétence confirmée en interne pour pouvoir accueillir et exploiter tous les travaux qui ont été faits à l’issue de cet appel à projet.''

     

    Un accompagnement régional déterminant

    Après une technologie qui aide à optimiser les process et réduire la non-conformité qualité de leurs produits, le nouveau sujet de prédilection du groupe Saverglass s'oriente désormais sur l’industrie 4.0 (ou l’industrie numérique l’appellation interne chez Saverglass). Le groupe s’apprête à travailler sur un nouveau projet, et constitue en ce moment même un nouveau dossier pour l’appel à projet collaboratifs d’innovation Industrie du Futur en Hauts-de-France avec un objectif de dépôt en cette année 2022.

    Notre agence se réjouit d’avoir accompagné cette entreprise en forte croissance au travers de l’aide au montage du projet collaboratif d’innovation Industrie du Futur.

    © Copyright photo : Saverglass

  • Le Label ID : une marque de confiance et un levier de croissance

    Attribué par l'AFNOR et notre agence, le Label ID atteste du caractère innovant et durable d’une solution. Véritable marque de garantie et de qualité, il permet aux entreprises de se démarquer sur leur marché. Pour les clients, privés comme publics (notamment dans le cadre du décret sur l’achat innovant), le label constitue un gage de confiance et une minimisation des risques à l’achat. Pour les porteurs de solutions innovantes, il représente un outil de communication et un levier de croissance majeur, facilitant l’attraction de nouveaux clients et le développement de leurs activités.

    Amploi : 10 ans d’expérience au service de l’innovation sociale

    Créée il y a plus de dix ans, Amploi est une entreprise adaptée de l’Oise comptant 70 collaborateurs répartis sur deux établissements. Initialement spécialisée dans la gestion de courrier et la conciergerie d’entreprises, elle a progressivement diversifié ses activités pour proposer aujourd’hui des solutions innovantes au service des organisations. C’est dans cette logique qu’Amploi a conçu VigiScope, une plateforme digitale pensée pour faciliter la gestion des visites médicales des salariés.

    VigiScope : la digitalisation du suivi médical des salariés

    Développée en mode SaaS, la solution VigiScope innove en centralisant et en simplifiant un processus souvent complexe pour les entreprises. Elle permet de gérer en un seul outil :
    • les données SIRH (système d'information sur les ressources humaines),

    • l’agenda des salariés,

    • les disponibilités du personnel médical.

    En complément, la plateforme propose un reporting avancé grâce à des tableaux de bord personnalisables et adaptables aux besoins de chaque structure. Une innovation qui répond aux enjeux actuels de simplification administrative et d’efficacité organisationnelle.

    Une collaboration porteuse entre Amploi et l’ANRH

    Lors de la remise du label, Joël Delmotte, chargé de projet au sein de notre agence, a présenté l’agence et le rôle du Label ID. Puis, Fabrice Van Kote, a mis en avant la collaboration entre Amploi et l’ANRH (Association nationale de gestion du handicap et de la réinsertion professionnelle).

    Ce rapprochement s’inscrit dans une logique de synergie entre deux acteurs partageant des valeurs communes et des objectifs similaires. Il devrait se concrétiser par une fusion au cours de l’année 2022, renforçant ainsi les apports mutuels et la solidité des projets menés.

    Une innovation régionale reconnue

    Félicitations à toute l’équipe d’Amploi pour l’obtention du Label ID. Cette distinction illustre une nouvelle fois la vitalité et la créativité des entreprises innovantes en Hauts-de-France. Leur engagement démontre que l’innovation continue de se développer et de s’ancrer durablement dans le territoire.

  • Un accompagnement financé pour mieux anticiper les risques

    Co-financé par la Région Hauts-de-France et Bpifrance, le Pass Cyber Conseil propose une prestation d’audit et de conseils réalisée par des prestataires spécialisés en organisation cyber. L’objectif : évaluer les pratiques existantes, identifier les failles et proposer des recommandations adaptées.

    C’est ce dispositif qu’a choisi de mobiliser François-Xavier Jette, dirigeant de deux entreprises situées à Ligny-en-Cambrésis (59) : Margaret, spécialisée dans les plateformes numériques, et Mecajet, une société industrielle de 50 collaborateurs.

    Deux entreprises, deux approches complémentaires

    Margaret a bénéficié d’un accompagnement axé sur l’organisation, la qualité, le monitoring et la supervision des systèmes selon les standards de l’ISO 27701.

    Mecajet, de son côté, a profité d’un diagnostic global de sécurité informatique, permettant de sensibiliser les équipes et de renforcer la vigilance face aux risques cyber.

    Dans les deux cas, le dirigeant a choisi de travailler avec des experts différents, adaptés aux besoins spécifiques de chaque entreprise : l’un plus technique, l’autre davantage tourné vers l’organisation.

    Un dispositif incitatif et pédagogique

    « J’ai connu le Pass Cyber Conseil grâce à un échange avec HDFID, lors d’une présentation d’aides à l’innovation dans un club de dirigeants », explique François-Xavier Jette. S’il souligne la qualité des interventions — « des interlocuteurs pédagogues qui comprennent vite la problématique » — le dirigeant estime néanmoins que « la prise en charge financière pourrait être plus importante ». Il reconnaît cependant que, sans ce dispositif, il n’aurait probablement pas engagé une telle démarche pour ses deux sociétés : « C’est un accompagnement incitatif qui a permis une véritable prise de conscience en interne. Cela m’a ouvert les yeux sur des enjeux sérieux que je ne soupçonnais pas forcément. »

    Prévention plutôt que réaction

    Pour François-Xavier Jette, l’accompagnement ne doit pas être vu comme un « traitement curatif » mais bien comme une action préventive. « Les problèmes de cybercriminalité s’anticipent », insiste-t-il. Ses deux sociétés ne disposant pas encore de compétences internes dédiées en cybersécurité, l’objectif à long terme est désormais clair : renforcer l’expertise IT en interne, tout en poursuivant les investissements identifiés grâce à l’audit.

  • Une édition tournée vers l’Europe

    Le fil rouge 2021, « L’ouverture à l’Europe : un atout majeur pour stimuler l’innovation en région », a placé la coopération internationale au cœur des débats. Dans un contexte de relance économique et de transitions majeures (écologique, numérique, industrielle), l’Europe apparaît plus que jamais comme un levier pour favoriser l’accès aux financements, renforcer la compétitivité et accompagner les entreprises régionales dans leur développement. Cette orientation a permis de montrer comment l’intégration des Hauts-de-France dans les réseaux européens d’innovation constitue un atout stratégique pour les chercheurs, entrepreneurs et acteurs publics.

    Des intervenants de haut niveau

    Avec plus de 140 experts et représentants de l’écosystème régional, national et européen, les Rencontres Régionales de la Recherche et de l’Innovation (RRI) 2021 se sont imposées comme une véritable plateforme de partage de connaissances. Conférences, tables rondes, retours d’expériences et plateaux TV se sont succédé, offrant aux participants une vision riche et plurielle des enjeux d’innovation. Ces interventions ont permis de mettre en avant des témoignages concrets, des exemples inspirants et des regards prospectifs, nourrissant ainsi la réflexion et l’action de tous ceux qui font avancer la recherche et l’innovation.

    Une vitrine de l’innovation en Hauts-de-France

    Au-delà des échanges, les RRI se sont affirmées comme une vitrine des réussites et des initiatives innovantes en région. Valoriser l’innovation, encourager la recherche et sensibiliser autour des projets porteurs de sens sont les objectifs poursuivis par cet événement. L’édition 2021 a aussi marqué une étape importante avec le lancement de nouveaux outils et plateformes – comme Plug In Labs Hauts-de-France ou RHFB (Res'Hauts-de-France Business) – qui ont vocation à faciliter la mise en relation, la circulation des idées et la coopération entre les différents acteurs du tissu économique et scientifique des Hauts-de-France. Ces dispositifs témoignent d’une volonté forte : inscrire l’innovation dans la durée, au service du développement régional.

    Revivez les temps forts en replay

    Pour celles et ceux qui n’ont pas pu participer à l’ensemble des rendez-vous, ou qui souhaitent revivre certains temps forts, plus de 40 heures de contenus en replay sont disponibles sur la chaîne YouTube HDFID. Une occasion unique de prolonger l’expérience, de s’inspirer des interventions d’experts et de découvrir, à votre rythme, la richesse des échanges qui ont animé ces RRI 2021.

  • Pour commencer, qui es-tu et quel est ton parcours ?

    Je suis Athénaïs Oslati, ingénieure en mécanique et fondatrice de la marque ONTBO, une startup spécialisée en neuroscience. J’ai d’abord entamé des études de médecine, mais après un an, j’ai choisi de me réorienter vers l’ingénierie mécanique et électrique. Finalement, j’ai poursuivi en spécialité mécanique à l’Université de Technologie de Compiègne dans l'Oise. De ce parcours atypique est né le projet Orfey, avec un objectif : ramener une technologie issue du monde médical au grand public.

    Ton parcours est atypique, entre médecine et ingénierie. Comment ce chemin t’a menée à imaginer Orfey ?

    L’idée a émergé en 2019, durant ma prépa, avec deux enseignants chercheurs. Mon ambition était de contribuer au bien-être individuel en agissant directement sur les états émotionnels.
    La médecine m’a permis de découvrir une technologie puissante : l’électroencéphalogramme. J’ai eu l’idée de l’adapter à un objet du quotidien : le casque audio.
    De 2019 à 2020, j’ai travaillé sur la faisabilité techno-scientifique, puis sur le développement hardware et software. L’originalité du projet est que l’utilisateur peut choisir l’état émotionnel qu’il souhaite atteindre et suivre en temps réel l’évolution de ses émotions.

    Peux-tu nous présenter Orfey ? Qu’est-ce qui rend ce projet unique ?

    Orfey est un casque qui ne se contente pas de diffuser du son. Il utilise la technologie de l’électroencéphalogramme pour capter l’activité cérébrale et permettre à l’utilisateur de mesurer l’évolution de ses émotions en direct.
    C’est une manière d’allier bien-être, neurosciences et usage quotidien, avec un outil accessible à tous.

    À quel moment as-tu décidé de transformer cette idée en startup ?

    En juin 2021, j’ai créé ONTBOOk Not To Be Ok », un clin d’œil à la santé mentale). Mais j’ai choisi un parcours à l’envers : avant de fonder l’entreprise, j’ai d’abord réuni une équipe pluridisciplinaire composée de chercheurs, docteurs, designers, philosophes. Avec eux, j’ai travaillé sur la faisabilité et échangé avec des clients potentiels. Ce n’est qu’ensuite que j’ai lancé officiellement la startup.

    Pourquoi ce nom ONTBO ? Et en quoi ton approche de l’entrepreneuriat est-elle différente ?

    Le nom vient du slogan Ok Not To Be Ok, qui rappelle que prendre soin de sa santé mentale est essentiel. Mon approche est différente parce que j’ai voulu mettre en avant la faisabilité scientifique et l’échange avec les futurs utilisateurs avant même la création de l’entreprise. J’ai préféré construire le projet sur une base solide, entourée d’experts, avant de passer à l’étape entrepreneuriale.

    Tu es accompagnée par plusieurs structures, dont iTerra. Qu’est-ce que cela t’apporte au quotidien ?

    Je suis incubée depuis octobre 2020 au parc d’innovation iTerra à Compiègne, et je viens aussi d’intégrer La Plaine Image en accélération.
    En parallèle, je bénéficie de soutiens précieux : la Région Hauts-de-France, la FrenchTech, la BPI (projet labellisé Deeptech), Musitech France, ainsi que de nombreux mentors qui m’aident à structurer ma levée de fonds.

    En quoi l’accompagnement d’iTerra se distingue-t-il selon toi ?

    Être incubée permet de bénéficier d’un accompagnement reconnu par la Région Hauts-de-France et d’accéder au Fonds Régional d’Incubation (FRI), géré par HDFID. Grâce à ce dispositif, j’ai pu déposer un brevet et réaliser une étude de marché. J’ai choisi iTerra pour deux raisons :

    • La proximité géographique, puisque j’étais encore étudiante à l’UTC.

    • Mais surtout leur philosophie : un accompagnement centré sur le savoir-être plutôt que seulement sur le savoir-faire.
      Beaucoup d’incubateurs proposent des formations sur la stratégie, la finance ou le marketing, qu’on trouve déjà facilement ailleurs. Ce qui fait la différence, c’est le travail sur la posture d’entrepreneur, l’accompagnement humain. Et iTerra excelle sur ce point.

    Quels sont aujourd’hui tes grands défis et ambitions pour ONTBO ?

    Nous préparons une levée de fonds pour recruter de nouveaux talents et conserver notre avance technologique face à une demande croissante, en France et à l’international. Notre ambition est de nouer des partenariats solides dans le milieu médical et d’explorer les opportunités offertes par le metaverse, qui représente une technologie d’avenir.

    Si tu devais résumer ton rêve pour Orfey en une phrase ?

    Je dirais : permettre à chacun de mieux comprendre, gérer et améliorer ses émotions grâce à une technologie accessible et innovante.

  • Un partenariat durable au service de l’innovation

    Le partenariat entre notre agence et la Wild Code School vise à créer un lien pérenne entre les deux structures. Ensemble, elles développent des actions pédagogiques et de formation, favorisent l’échange de compétences et soutiennent le développement de la tech sur le territoire.

    « Notre partenariat avec la Wild Code School est une vraie opportunité pour nos adhérents et nous-mêmes d'accéder à des services hauts de gamme de créations de support web. C'est un partenariat gagnant-gagnant : pour les élèves, qui travaillent sur des applications concrètes, et pour les bénéficiaires, qui bénéficient gratuitement d’un service tech », précise Antoine Macret, directeur de notre agence.

    La Wild Code School : former aux métiers du numérique

    La Wild Code School forme aux métiers tech : développeur web, data analyst ou data scientist. Grâce à des méthodes pédagogiques innovantes, elle permet de former en 5 mois à plein temps ou 1 an en alternance des profils immédiatement employables et spécialisés sur des technologies ciblées. Présente en France, à Berlin et Lisbonne, avec deux campus distanciels (français et anglais), l’école offre une formation adaptée aux besoins actuels des entreprises.

    La Wild Code School répond aux besoins de compétences numériques de manière rapide et efficace. Depuis 2014, plus de 5 000 personnes ont été formées. L’école contribue également à la digitalisation des entreprises en proposant des formations sur mesure en développement web, analyse de données ou cybersécurité, déjà mises en œuvre pour des grands groupes comme la SNCF, le Crédit Mutuel ou Deutsche Telekom.

    L’école collabore étroitement avec des entreprises régionales, de toutes tailles, permettant aux élèves de travailler sur de vrais projets pendant les derniers mois de formation. Les startups bénéficient de cette coopération pour leurs premiers prototypes, et les formations à distance offrent la même qualité pédagogique, quel que soit le lieu de résidence des apprenants.

    Une pédagogie innovante et collaborative

    Le point fort de la Wild Code School réside dans sa pédagogie inversée (pratique avant théorie) et hybride (cours en présentiel et digital). Son réseau de plus de 1 000 entreprises partenaires offre des projets concrets et des opportunités de stage, alternance ou embauche. L’esprit collaboratif et bienveillant est également au cœur de l’expérience : pas d’examens notés, pas de classement et… des élèves en chaussettes sur le campus, symbole de liberté et de créativité.

    Des projets concrets pour les entreprises

    Parmi les projets récents, un groupe de Wilders a collaboré avec l’association eQAI pour créer un site cartographiant les capteurs de pollution atmosphérique en France. Ces initiatives permettent aux élèves de mettre en pratique leurs compétences sur des problématiques réelles et utiles pour le territoire.

  • Comprendre la barrière hémato-encéphalique

    La BHE (barrière hémato-encéphalique) est constituée de micro vaisseaux sanguins, de cellules endothéliales, de péricytes et d’astrocytes. Ensemble, ces cellules filtrent la majorité des substances présentes dans le sang et ne laissent passer que le strict nécessaire, comme le glucose. Cette protection naturelle empêche malheureusement de nombreux médicaments de rejoindre le cerveau, limitant ainsi le traitement de pathologies comme les AVC, les cancers cérébraux ou la maladie d’Alzheimer.

    Sous la direction de Fabien Gosselet, le LBHE a mis au point un modèle humain de BHE à partir de cellules souches de cordon ombilical. Ces cellules ont été transformées en cellules endothéliales puis cultivées avec des péricytes cérébraux, reproduisant ainsi les caractéristiques essentielles de la BHE humaine.

    « Nous avons créé un modèle humain en utilisant des cellules souches de cordon ombilical. Cela nous permet aujourd’hui de tester l’efficacité et la capacité de molécules à atteindre le cerveau », explique Fabien Gosselet. Ce modèle a conduit au dépôt d’un brevet en 2014 et a ouvert la voie à des collaborations avec des laboratoires académiques et pharmaceutiques.

    Vers de nouveaux récepteurs pour délivrer les médicaments

    L’innovation ne s’arrête pas là. L’équipe cherche désormais à identifier de nouveaux récepteurs et transporteurs capables de guider les molécules thérapeutiques vers le cerveau. L’idée : utiliser ces systèmes naturels comme des « chevaux de Troie » pour faire passer les traitements là où ils sont le plus nécessaires. « Nous cherchons un partenaire avec lequel nous pourrions identifier de nouveaux récepteurs et les employer pour faire passer des médicaments », précise Fabien Gosselet.

    Des collaborations pour accélérer l’innovation

    Pour atteindre cet objectif, le LBHE prévoit de s’appuyer sur le plateau de spectrométrie de masse SMART de l’Université d’Artois et de recruter des doctorants via le dispositif Cifre. Ces partenariats permettront de renforcer la recherche et d’explorer de nouvelles voies pour délivrer des traitements ciblés au cerveau.

    Découvrez les fiches du LBHE et du SMART sur Plug in labs Hauts-de-France.

  • Un savoir-faire historique et diversifié

    L'entreprise Buisine propose une gamme complète de produits et services :

    • fabrication sur mesure d’éléments filtrants pour le process industriel,

    • regarnissage de cadres pour le tamisage,

    • conception et fabrication de gaines de ventilation textiles,

    • installation de silos souples de stockage,

    • vente de tissus techniques métalliques et synthétiques.

    Avec 1 500 m² dédiés à la production et aux bureaux, l’entreprise dispose d’ateliers de coupe, d’assemblage, de montage de tamis, ainsi que de plusieurs espaces de stockage et logistique.

    Pour la chaudronnerie, Buisine fait appel à un partenaire sous-traitant.

    Cette organisation permet à l’entreprise de répondre à des besoins très variés, des petites et moyennes séries aux prototypes complexes, tout en restant réactive et flexible face aux exigences clients.

     

    Modernisation et engagement RSE

    Depuis 2013, Nicholas Vatin-Perignon et Patricia Vatin-Perignon, 5ᵉ génération à la tête de l’entreprise, ont lancé un vaste programme de modernisation.

    L’objectif : mécaniser et informatiser les ateliers pour accroître les volumes de production, améliorer la qualité des produits et limiter la pénibilité au travail.

    Pour renforcer cette démarche, Buisine a fait appel à notre agence pour un diagnostic Industrie du Futur, en partenariat avec le cabinet Expertys à Saint-Quentin. Nicholas Vatin-Perignon témoigne : « Cet accompagnement nous a permis d’acquérir de bonnes pratiques pour préparer notre futur déménagement et de définir des axes d’amélioration concrets, avec un plan d’investissements clair ».

    Parallèlement, l’entreprise met en œuvre des actions RSE concrètes : dématérialisation des documents, bâtiment quasi passif avec panneaux photovoltaïques, nouveaux équipements pour faciliter la manutention, et plan de formation ambitieux pour développer les compétences des collaborateurs.

     

    Une année placée sous le signe de la diversification

    La société Buisine poursuit sa modernisation et sa diversification avec :

    • la refonte de l’organisation interne,

    • un déménagement vers une nouvelle usine optimisée,

    • des investissements matériels et immatériels pour améliorer les processus,

    • l’installation d’une machine de coupe numérique laser, subventionnée par la région Hauts-de-France.

    L’entreprise montre ainsi que tradition et innovation peuvent coexister, en s’appuyant sur son expertise centenaire et son engagement pour le futur. Notre agence se réjouit d’avoir accompagné Buisine dans cette dynamique et de contribuer à la modernisation de cette PME familiale de 125 ans.

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