Un accompagnement financé pour mieux anticiper les risques
Co-financé par la Région Hauts-de-France et Bpifrance, le Pass Cyber Conseil propose une prestation d’audit et de conseils réalisée par des prestataires spécialisés en organisation cyber. L’objectif : évaluer les pratiques existantes, identifier les failles et proposer des recommandations adaptées.
C’est ce dispositif qu’a choisi de mobiliser François-Xavier Jette, dirigeant de deux entreprises situées à Ligny-en-Cambrésis (59) : Margaret, spécialisée dans les plateformes numériques, et Mecajet, une société industrielle de 50 collaborateurs.
Deux entreprises, deux approches complémentaires
Margaret a bénéficié d’un accompagnement axé sur l’organisation, la qualité, le monitoring et la supervision des systèmes selon les standards de l’ISO 27701.
Mecajet, de son côté, a profité d’un diagnostic global de sécurité informatique, permettant de sensibiliser les équipes et de renforcer la vigilance face aux risques cyber.
Dans les deux cas, le dirigeant a choisi de travailler avec des experts différents, adaptés aux besoins spécifiques de chaque entreprise : l’un plus technique, l’autre davantage tourné vers l’organisation.
Un dispositif incitatif et pédagogique
« J’ai connu le Pass Cyber Conseil grâce à un échange avec HDFID, lors d’une présentation d’aides à l’innovation dans un club de dirigeants », explique François-Xavier Jette. S’il souligne la qualité des interventions — « des interlocuteurs pédagogues qui comprennent vite la problématique » — le dirigeant estime néanmoins que « la prise en charge financière pourrait être plus importante ». Il reconnaît cependant que, sans ce dispositif, il n’aurait probablement pas engagé une telle démarche pour ses deux sociétés : « C’est un accompagnement incitatif qui a permis une véritable prise de conscience en interne. Cela m’a ouvert les yeux sur des enjeux sérieux que je ne soupçonnais pas forcément. »
Prévention plutôt que réaction
Pour François-Xavier Jette, l’accompagnement ne doit pas être vu comme un « traitement curatif » mais bien comme une action préventive. « Les problèmes de cybercriminalité s’anticipent », insiste-t-il. Ses deux sociétés ne disposant pas encore de compétences internes dédiées en cybersécurité, l’objectif à long terme est désormais clair : renforcer l’expertise IT en interne, tout en poursuivant les investissements identifiés grâce à l’audit.